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Le piano est
un instrument à cordes.
Il a un clavier, des pédales (2 ou 3) et tout un mécanisme.
Quand on appuie sur une touche (du clavier) un marteau vient taper sur une corde et en
fait sortir un son. Il y a aussi des notes noires qui servent pour les dièses et les
bémols.
Quand on appuie aussi sur une touche, le son s'allonge et résonne. Quand on appuie sur
une la pédale de gauche et qu'on appuie sur une touche, il en sort un son sourd.
L'histoire du piano
Le piano de Cristofori
En 1698, le fabricant de clavecins italien Bartolomeo Cristofori entreprit de mettre
au point un nouvel instrument à clavier. Son but était de fabriquer un instrument
produisant à volonté des sons puissants ou doux (à la différence du clavecin, dont on
ne pouvait modifier le volume sonore). En 1709, l'invention fut enfin terminée.
Cristofori la baptisa simplement gravicembalo col piano e forte, clavecin à nuances
douces et fortes. On transforma ce nom en "pianoforte" , raccourci depuis en
"piano". Cristofori rencontra de nombreux problèmes dans la mise au point de
son instrument. Par exemple, comment empêcher le marteau de rebondir, après avoir
frappé la corde, et de la frapper une deuxième fois ? Il trouva la solution .Un
mécanisme que nous appelons aujourd'hui l' "échappement ". En 1732, le
compositeur Lodovico Giustini publia douze sonates pour piano. Les toutes premières
compositions écrites pour cet instrument. Sur la partition, il indiqua les passages qui
devaient être joués "piano" ou "forté" .
Le piano de Silbermann
La nouvelle de l'invention de Cristofori se propagea à l'étranger, et les facteurs
d'instruments se mirent à fabriquer des pianos. A Dresde, en Allemagne, le facteur
d'orgues Gottfried Silbermann présenta à Bach son tout dernier modèle de piano, mais le
compositeur ne fut guère impressionné. Les notes aiguës étaient faibles, fit-il
remarquer, et les touches trop lourdes, ce qui rendait l'exécution épuisante !
Silbermann prit ces critiques au sérieux, et modifia son piano. Cette fois, il eut droit
à des compliments lorsqu'il fit essayer le nouvel instrument au grand compositeur.
Le piano carré
Les premiers pianos étaient des pianos à queue, dotés d'une caisse horizontale pour
loger des cordes. Des objets élégants, mais très encombrants ! Des facteurs allemands
construisirent des instruments plus petits, appelés pianos carrés. Ces pianos connurent
une grande vogue en Angleterre où l'allemand Johannes Zumpe, un élève de Silbermann,
vint s'installer en 1760. La réputation de Zumpe se répandit dans le monde entier, et
ses instruments furent exportés vers la France, et même vers l'Amérique où on lui
apporta une amélioration capitale.
Le mécanisme
Il existe des pianos de styles et de tailles très variés, depuis le petit piano
droit moderne, adapté à l'usage domestique, jusqu'au piano de concert. Mais, sur tous
les pianos, l'élément le plus volumineux est le cadre en fer. Le coeur du piano, c'est
sa mécanique, dont chaque partie doit fonctionner parfaitement et être réglée de
façon très précise. La caisse, ou meuble, du piano droit se compose généralement de
panneaux en bois.
(1) La table
d'harmonie, une grande pièce en bois d'épicéa épaisse d'un cm environ, légèrement
incurvée, est fixée verticalement sur la structure.
(2) Les chevalets en bois dur, qui mettent les cordes en contact avec la table d'harmonie,
sont fixés au moyen de vis et de colle.
(3) Les pédales sont commandées par un système de leviers et de pivots.
(4)Les touches en bois tendre sont taillées dans une seule planche de sapin ou de
tilleul.
Jadis, les touches blanches étaient recouvertes d'ivoire, les noires d'ébène.
Aujourd'hui ces matériaux rares ont été remplacés par du plastique. (5) Les marteaux
de taille variable sont fabriqués avec de grandes baguettes de bois. On les entoure de
plusieurs épaisseurs de feutre pressé et collé sur le bois.
(6) La mécanique vient s'adapter au plateau et au meuble et peut s'extraire facilement
pour être nettoyée ou réparée.
(7 et 8) Les cordes partent des chevilles d'accord et passent par-dessus le chevalet pour
venir se fixer aux chevilles de fixation en acier situées en bas du cadre en fer.
Maud et Stéphanie
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